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SECTEUR COURANT DU MANUEL > TEDI - Transformations des États démocratiques industrialisés > Jérôme VALLUY    

Section - Représentations sociales et idéologiques politiques

  • Sous-section - La complexité cognitive (schéma interactionniste)

    Par l’expression « dimension cognitive et normative », on peut désigner par l’un et/ou par l’autre de ces termes, l’ensemble des processus de formation des idées partagées intervenant dans l’évolution d’une politique publique. Ces idées correspondent à des perceptions de la réalité, des jugements de valeurs et des prescriptions opératoires (il faut agir en ce sens) qui sont étroitement liées.

    À l’appui du schéma interactionniste, on peut trouver deux bonnes raisons de penser que personne ne maîtrise vraiment ces processus sociaux infiniment complexes que sont des politiques publiques : la rationalité limitée des acteurs réduit leur efficacité et par suite leur capacité de maîtriser par la connaissance et par l’action de tels processus (Cf. Segment - La rationalité limitée de la connaissance et de l’action) ; la diversité et la compétition des idées politiques — perception des problèmes, orientations à prendre — peut être constatée dans la plupart des secteurs (Cf. Segment - Concurrence et agrégation des conceptions de politique publique).

  • Sous-section - Des idées politiques dominantes (schéma directionniste)

    Alors que le schéma interactionniste met l’accent sur la complexité cognitive tant au niveau individuel (rationalité limitée) qu’au niveau collectif (concurrence des conceptions), le schéma directionniste souligne les formes de domination idéologique dans les configurations de politiques publiques.

    Au plan individuel, plusieurs auteurs se rattachant nettement à ce schéma découvrent une structuration relativement stable des conceptions politiques. Le passage au niveau collectif s’opère à travers des modèles d’analyse qui ont en commun de souligner l’importance de « référentiels » ou « paradigmes » qui orientent les politiques publiques.